Made in Chablais : les Black Panthers face à la crise sanitaire
Au départ en 1987, il s’agissait simplement de réunir les passionnés Chablaisiens de Football Américain.
Depuis ce temps, 32 années se sont écoulées et les Blacks Panthers se sont structurés avec de plus en plus de joueurs, bénévoles et partenaires qui participent à la réussite sportive de l’équipe.
Le président des Black Panthers, Benoit Sirouet nous fait part de ses doutes et des nombreuses questions qui restent aujourd'hui sans réponses pour les clubs sportifs.
Pouvez-vous poursuivre votre activité ?
Benoit Sirouet : “Non, plus aucune activité réelle. C’est assez irréel comme situation, tout simplement inimaginable. Notre activité ne peut pas s’adapter à cette situation, c’est frustrant et impactant financièrement et humainement. Nous avons 3 salariés en chômage partiel, 400 licenciés privés d’activité et nos partenaires qui sont eux privés de visibilité“.
Qu’est-ce qui est le plus difficile, en tant que chef d’entreprise durant cette période ?
Benoit Sirouet : “Le plus difficile, c’est de ne pas savoir de quoi sera fait demain. Notre activité de sport collectif n’a aucune visibilité sur un éventuel “déconfinement”… C’est vraiment très compliqué pour les clubs sportifs“.
Cette pause générale (et imposée) peut-elle revêtir des aspects salutaires ?
Benoit Sirouet : “Cette pause imposée, nous permet de préparer le futur, de prendre du temps pour se consacrer à des « dossiers » en suspens, de se réorganiser aussi. Nous avons plus temps pour réfléchir, pour innover à travers des séances collectives en visio, pour faire du brainstorming et rechercher la nouveauté pour “l’après”. C’est le point positif de cette situation”.
Quel effet le déconfinement (à partir du 11 mai) va t-il avoir sur votre activité ?
Benoit Sirouet : “Le déconfinement du 11 mai, aura aucun impact sur l’aspect sportif, puisque pour le moment, le sport collectif n’est pas vraiment pris en compte. On lit entre les lignes que peut être nous aurons un retour à la « normale » en septembre et encore, il y a de très grosses zones d’ombre à éclaircir. Après le 11 mai, on pourra peut-être accéder à nos bureaux, au sein des installations sportives, et commencer tranquillement le retour « administratif », mais rien de certain”.
Comment voyez-vous les prochains mois (“l’après”) ?
Benoit Sirouet : “L’après ? Comme expliqué précédemment, pour nous, c’est le flou le plus complet. On travaille, pour repartir à fond en septembre, avec quand même la boule au ventre…”.
Selon vous, quel impact cette crise sanitaire va t-elle avoir sur le Chablais (et le bassin lémanique) ?
Benoit Sirouet : “Globalement certains secteurs vont clairement souffrir. Tout va dépendre des aides et des aménagements qui seront mis en place. Toutefois, le bassin Lémanique à des ressources et un esprit combatif, on va rebondir, j’en ai aucun doute“.
Un message ou une initiative à partager ?
Benoit Sirouet : “On a vu pendant cette période de nombreuses actions de solidarité. J’aimerai qu’on garde ça à l’esprit : ce n’est pas seulement quand tout va mal, qu’il faut avoir cet esprit de partage et d’entraide : en toutes circonstances, c’est ensemble que l’on avance !”
Où est-ce que l’on peut suivre vos actualités ?
Benoit Sirouet : “Nous sommes présents un peu partout, site, réseaux sociaux, presse locale, TV, nous essayons d’être actifs durant cette période de confinement”.